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... Erdrutsche Leytron ...

Louis Courthion RCL Ardon Leytron Chamoson Editions A la Carte

 

 

Photo: J.Lamon

Photo: J.Lamon

Ah ! quel saint homme que le curé Maret ?

Seit fast zwei Jahrhunderten, sein Grab führt zum Dorf Leytron als frommen Frauen Wallis.

Il est mort en odeur de sainteté et sa mémoire doit survivre à notre génération comme aux précédentes !

Quel saint homme que ce curé Maret !.. Ein Mann, dem all die Tücken der böse Geist nicht wie ein Tropfen Wasser in einem Limekiln !

Aber lassen Sie uns unsere Geschichte.

Einmal, es ist nicht klar, - 300, 400 Jahren vielleicht - die diablats stürzte in der Ebene zwischen Saillon Leytron und wohlhabenden Teil des Hügels, dominiert. Diese große Masse der guten Land, auf dem heute erstreckt sich in der Mittagssonne den Weiler Montagnon, war für sie eine unvollständige Aufgabe. Auch, jedes Frühjahr, Vorteil der Schneeschmelze und Auftauen, l’infernale bande ne précipitait-elle pas toutes les nuits des blocs de rochers mêlés à des tas de terres arables ?

Nicht ein Jahr verging ohne eine neue Narbe hat die Seiten ARDEVA dessinât. Die schönen Wiesen des Berges riss sie zu niedrigeren Feldern und Weinbergen treffen.

Es war unerträglich. Es hatte bis zum Ende. Die Bevölkerung war mehr. Wenn wir nicht die Vorteile des Priesters, à quoi peut bien nous servir d’avoir un saint homme ? lästerten den meisten gereizt. Une délégation se rendit chez le digne prêtre :

« Mocheu le curé, Sie, die so gut inspirachions Gottes haben, Sie müssen oft mit guten Seelen im Paradies beschäftigen. Sie haben viel Verdienst diablats überwinden das bedeutet nicht aufhören, ein Löcher[1] von déchable[2] unten das Land, um die schlechten auf rechts.

Beweisen einmal sehen benachrichtigt zu gehen dort um Mitternacht, es zu verhindern, oder zu jagen Hexerei. Als nicht, dass sie fallen von uns Löcher qui vient tout ce qui pourront tant qu’à la pointe de l’Ardeva ».

- Ich werde heute Abend. Rentrez et priez ! dit le curé.

Am selben Abend, zu 10 und eine halbe Stunde, er würde mit einer kleinen Flasche Weihwasser und einem Pinsel gestartet, um an der gewünschten Stelle bis Mitternacht ankommen, heure fixe du sabbat. Er nahm den Weg durch die Weinberge, die sich am Fuße des Hügels und Erdrutschen oder Lawinen in jedem Moment riss.

Beim ersten Signal des teuflischen Darstellung, Der Priester war auf den falschen Orten.

Inutile ! machte eine tiefe Stimme, es ist gut für eine Weile, Ihre Weihwasser, Dieser Ort gehört zu uns, nous n’en avons aucun autre !

Im Auftrag des Obersten Gott, stürzte man in die ewigen Flammen mit deinem Vater Lucifer, antwortete der heilige Mann, je vous ordonne de fuir et de ne jamais revenir troubler le silence de ces lieux !

Um im Namen unserer mächtigen Feind sprechen, il ne faut pas avoir un pied sur la pente du vice !… fit d’un ton vainqueur une silhouette phosphorescente ayant la forme d’un énorme bouquetin qui fumait la pipe.

– Sur quel fait appuies-tu ton accusation ? demanda avec bonhomie le curé de Leytron.

– Il est heureux pour toi que ta faute ne soit que vénielle.

– Mais quelle faute ?

– N’as-tu pas l’habitude intempérante de boire quelques verres de vin lorsque tu fais des courses pour ton abominable ministère ? interrogea le bouquetin.

Les bénéfices paroissiaux m’accordent le droit de me faire servir un cheval pour mes courses. Or je n’en prends point, trouvant qu’il est moins onéreux pour mes pauvres malades de m’accorder un simple verre de vin.

Le bouquetin fumeur éternua de rage et se tut.

Du haut des branches d’un malingre sapin resté debout sur les abîmes, un gigantesque vampire de couleur jaunâtre interrogea :

– N’as-tu pas mangé un morceau de saucisse le matin du saint jour des Cendres, en rentrant de donner l’extrême-onction à un moribond ?

– C’est faux répliqua avec le plus profond sang-froid le bon prêtre, c’était le soir de carnaval… J’ai abandonné la dernière bouchée en voyant surgir la Poussinière derrière la crête de l’Ardeva !

De dessous un énorme bloc qu’elle bouclait entre ses anneaux pour le précipiter dans la vallée, une énorme vipère bariolée de noir et de blanc demanda d’une voix stridente, dans un sifflotement de syllabes :

– Il reste à savoir si cette dernière nuit, tu n’as pas passé tout ton temps chez cette veuve de Produit ?

– C’était pour lui panser une blessure, ainsi que doit le faire un prêtre charitable, peu soucieux des jugements téméraires ! Et le curé vit défiler ainsi toute une bande de monstres, les uns en feu, les autres en fumée, chez lesquels les formes humaines s’amalgamaient avec les pieds fourchus, des trompes, des queues ou des ailes. Chacun d’eux apportait son grief contre la sainteté du digne homme. Le dernier, un corps humain bien dessiné, mais muni d’une queue de vache et privé de tête, s’avança, armé d’un trident pour lui dire :

– Lorsque, chaque automne, tu montes au village de Montagnon dire une messe contre nous, ne prends-tu pas de temps en temps un ou deux grains de raisins à travers les vignes ?

– Oui ! Mais je n’ai jamais disposé de ce bien d’autrui que pour mon assistance : il fait chaud vers la saint-Maurice au pied du mont.

Déjà toute la satanique compagnie exultait, sentant le curé vaincu, quand ce dernier ajouta avec assurance :

– J’ai même pris ce soir, en montant, un grapillon que la serpe a oublié, aber, allez voir si je n’ai pas posé un batz sur la pointe de l’échalas.

Sehr, le curé Maret était invincible. Die diablats étaient contraints de reconnaître ses pouvoirs.

– Nous partirons, dirent-ils, puisque le Puissant l’ordonne par ta bouche, mais il existe pour les esprits infernaux des droits immuables. Chassés de ces lieux, nous devons aller ailleurs. A toi de fixer notre retraite.

– Les ravins de la Pierraye dans la vallée de Bagnes. Wie, vos mauvaises actions auront moins d’effets, répondit le prêtre.

– Il nous reste à faire les conditions, c’est notre droit, dirent les méchants esprits :

que jamais, dans la paroisse de Leytron, trois particuliers ne battent la baratte le même jour ;

que jamais, dans la paroisse, trois ménages ne pétrissent le pain le même jour ;

que jamais, dans la paroisse, il y ait 3 naissances dans les 24 Stunden.

 

Dis-le bien à tous, du haut de ta chaire à médisances, Auto, dès la violation de cet engagement, nous reviendrions et tout recommencerait.

Das ist, warum, si nous en croyons le narrateur, il est encore d’usage dans la commune de Leytron de ne jamais faire ni le beurre ni le pain dans trois familles le même jour. La tradition reste muette sur l’observation de la troisième clause.

 

 



[1] Printemps

[2] De châble : ravin

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