İsviçre diyor

Une chaussure perdue sur une plage. Notre mer chante et gronde entre deux mondes où de petits pieds font de grandes traversées…

Sylvie Mallard porte des paroles de migrants, des paroles de vies, d’ailleurs, des vies de frères, de mères, de pères et de sœurs, des paroles… des paroles d’enfants qui ne vieilliront pas puisque leur mémoire s’échoue ici…

Et ce soir-là quand la mère s’est tue… le ciel tout entier a fait silence… et dans nos mémoires est resté ce chant du monde.

Mare Nostrum en vain ? Terrien d’ailleurs… et si t’es rien, ici t’es qui ? Tu grandiras dans les murmures du monde, ou dans le vol d’un oiseau. Tu grandiras dans la vague et l’âme, dans la mémoire du monde et tu renaîtras dans l’histoire, là où nos yeux se poseront ; là où nos cœurs s’arrêteront, le tien pourra battre enfin.